PLU 2016
ELABORATION
Par
délibération
du
28
avril
2014
,(*)
le
Conseil
municipal
a
prescrit
la
révision
du
PLU 2013.
A
partir
de
cette
date,
de
nombreuses
réunions
ont
eu
lieu
entre
la
Ville
et
des
habitants, membres d’associations. Plusieurs courriers ont été échangés.
Ma lettre du 18 juillet 2014 dresse le constat de la situation :
·
L’avenue
de
la
République,
principale
rue
commerçante,
est
une
départementale
(RD
50)
avec 7.000 véhicules/jour où les piétons ne se sentent pas en sécurité,
· L’absence d’un véritable pôle multimodal,
·
L’accès
à
La
Poste
principale,
rue
Deglaire,
est
calamiteux
pour
les
piétons
et
les
camions
postaux,
·
L’absence
de
zone
piétonne
à
l’exception
de
la
minuscule
zone
de
la
Saussaie,
un
peu
délaissée,
·
La
quasi
impossibilité
pour
les
PMR
de
rejoindre
la
gare
ou
les
berges
de
l’Yerres
depuis
le centre-ville,
· Etc.
Cette
lettre
se
termine
par
«
avant
toute
délivrance
de
permis
de
construire
au
hasard
des
terrains
disponibles,
il
serait
nécessaire
d’élaborer
un
schéma
directeur
prenant
en
compte
toutes les infrastructures encore inexistantes ou incomplètes
»
Si
cette
remarque
de
bon
sens
est
oubliée,
c’est
faire
de
l’urbanisme
à
l’envers.
On
construit d’abord et on essaie ensuite de faire passer les voies de
desserte.
Par
lettre du 7 août 2014
, M. le Maire répond qu’il a « pris bonne note ».
Dans une note du 1er juin 2015 adressée au Maire et concernant l’ensemble du PLU, j’écris :
«
Concevoir
un
réseau
de
chemins
accessibles
aux
piétons
et
aux
PMR,
autant
que
faire
se
peut
en
site
propre,
de
façon
à
mailler
entre
eux
tous
les
équipements
publics,
mairie,
gare,
écoles,
crèches,
piscine,
maison
de
l’environnement, terrains de sport, forêt de Sénart, bords de l’Yerres, etc.
Prendre
en
conséquence
les
dispositions
nécessaires
(réserves
foncières,
préemption,
etc.)
dans
le
règlement
et
le zonage du PLU
»
Suivent 2 lettres en réponse, une
du 2 juillet 2015
, et une
du 28 juillet 2015
.
Cette
dernière
lettre
laisse
supposer
qu’une
étude
d’un
schéma
directeur
des
circulations
douces
est
lancée.
Lors
de
la
dernière
réunion
de
concertation
avec
les
associations
sur
la
révision
du
PLU,
en
septembre
2015, l’adjoint au maire précise que cette étude n’est pas lancée faute de budget.
Les
orientations
du
PDUIF
ne
semblant
ainsi
pas
prises
en
compte
dans
le
projet
de
PLU,
j’adresse
une
lettre
au Maire, le 10 octobre 2015. Pas de réponse.
Ma
lettre
du
23
octobre
2015
rappelle
celle
du
10
octobre
et
attire
l’attention
sur
le
projet
d’immeuble
à
l’angle
des
rues
de
Concy
et
Général
Leclerc
qui
risque
de
compliquer
les
circulations
automobile,
cycliste, piétonne et de rendre impossible la réalisation d’un véritable pôle multimodal. Pas de réponse.
Par
délibération du 10 décembre 2015,
(*) le Conseil municipal a arrêté un projet de PLU révisé.
(*) Le compte-rendu de la séance du Conseil municipal au cours de laquelle cette délibération a été votée se trouve sur :
montgeron.fr -> LA VILLE -> conseils municipaux et budgets -> archives conseils municipaux
Le
projet,
tel
qu’arrêté
par
cette
dernière
délibération,
présentant
quelques
graves
défauts,
2
recours
gracieux ont été formés le 3 février 2016 :
·
Un
premier
concernait
la
suppression
d’un
emplacement
réservé
rue
Deglaire,
nécessaire
à
la
continuité du réseau cyclable régional,
·
Un
second
pour incompatibilité avec le PDUIF 2014,
Une lettre d’accompagnement
expliquait la raison de 2 recours distincts.
Aucune réponse à ces lettres.
ENQUETE PUBLIQUE
Un commissaire-enquêteur a été désigné par le Tribunal administratif de Versailles pour recueillir les
avis du public sur ce projet. C’est la procédure obligatoire.
L’enquête
publique
s’est
déroulée
du
3
juin
au
4
juillet
2016.
73
observations
ont
été
apposées
dans
le
registre d’enquête. Parmi elles :
•
ma lettre du 13 juin 2016 qui reproche au projet de PLU :
o
sur un plan général, de ne pas présenter un projet d’avenir global précis, raison d’être du
remplacement des POS par les PLU. Le projet aurait du intégrer notamment l’orientation n°1
du SDRIF, à savoir le développement massif des déplacements à pied et à vélo,
o
sur un plan juridique, de n’être pas compatible, ni avec le SDRIF, ni avec le PDUIF.
•
ma lettre du 18 juin 2016 (complément à la précédente)
•
rapport de 48 pages daté du 2 juin remis le 18 juin, d’un habitant de la rue du Moulin de Senlis sur
la circulation dans cette rue et plus généralement sur le flanc exposé au nord est de la vallée de
l’Yerres, Cet habitant proteste contre l’absence de prise en compte dans le projet de PLU, des
difficultés de circulation dans ce secteur.
Une autre enquête publique concernant le règlement local de publicité (RLP) s’est déroulée en
même temps avec le même commissaire-enquêteur (CE) qui a rédigé un seul rapport pour les 2
enquêtes.
DESCRIPTION DU RAPPORT DU COMMISSAIRE-ENQUETEUR
Le corps de ce
rapport
unique fait 181 pages et les annexes représentent un volume équivalent.
Les
73
observations
ont
été
classées
par
thème,
une
même
observation
pouvant
concerner
plusieurs
thèmes.
Les thèmes qui concernent les sujets abordés sur ce site sont surlignés en vert.
Pages
38
à
141
,
observations
du
public
(classées
par
thème),
réponses
de
la
Ville
aux
dites
observations
et
commentaires du CE.
Entre parenthèses, le nombre d
’
observations.
o
Pages 38 à 42 : concertation, communication (5)
o
Pages 42 à 43 : enquête publique (2)
o
Pages 43 à 47 : considérations générales (5)
o
Pages 47 à 50 : aménagement du territoire
(3)
o
Pages 50 à 52 : centre-ville (4)
o
Pages 53 à 54 : quartier du Réveil-Matin (2)
o
Pages 54 à 58 : quartier de la gare (6)
o
Pages 59 à 70 : déplacements (16)
o
Pages 70 à 73 : logement (3)
o
Pages 73 à 82 : projet EIFFAGE (24)
o
Pages 82 à 87 : propriété de Madame DARDERE (5)
o
Pages 87 à 88 : zonage à l’Est de la gare (7)
o
Pages 88 à 89 : projet de liaison piétonne gare/parking Foch (3)
o
Pages 89 à 91 : emplacement réservé République/Lelong (5)
o
Pages 91 à 96 : parcelles avec classement EVP (5)
o
Pages 96 à 97 : règle de constructibilité dans la bande des 25 mètres (3)
o
Pages 97 à 102 : environnement/plaine de Chalandray (6)
o
Pages 103 à 104 : linéaires commerciaux (3)
o
Pages 104 à 132 : évolution du règlement et du zonage (25)
o
Page 132 : développement économique (1)
o
Pages 132 à 134 : cahier de recommandations architecturales et paysagères (3)
o
Pages 134 à 138 : bâtis remarquables (6)
o
Pages 138 à 141 : divers (8)
Pages 141 à 152
: avis des personnes publiques associées et réponses
Pages 152 à 156
: questions du commissaire enquêteur et réponses
Pages 160 à 163,
synthèse des observations et des réponses
Pages 165 à 176,
conclusions du CE.
ANALYSE DU RAPPORT
Les citations sont en italiques.
Les erreurs, manquements, contre-vérités ou affirmations non étayées sont en rouge.
Les commentaires du CE qui confortent les thèses développées dans ce site, sont en vert.
P
age
29
:
le
CE
signale
à
la
Ville
le
3
mai
2016,
que
certains
éléments
sont
absents
du
dossier
qui
lui
a
été
remis.
Parmi
les
éléments
absents,
les
avis
des
personnes
publiques
associées.
Dans
le
dossier
finalement
fourni,
l’avis
de
la
Région
ne
figure
toujours pas
.
Pages 36 et 37, le CE dresse la liste des principales contributions.
Page
49
:
l’observation
66
suggère
une
OAP
(opération
d’aménagement
programmé)
sur
le
quartier
de
la
gare
réponse
de
la
Ville
:
cet
outil
n’est
pas
adapté
au
quartier
de
la
gare,
que
la
ville
ne
souhaite
pas
bouleverser
dans le cadre de son PLU
Le
CE
commente
cette
réponse
ainsi
:
une
réflexion
s’avère
tout
de
même
nécessaire
sur
ce
quartier
notamment au niveau du pôle transport et des liaisons douces
.
L’outil
est
adapté
au
quartier
de
la
gare
comme
il
l’est
au
quartier
du
Réveil-Matin.
Ce
serait
même
l’outil
idéal
pour
y
aménager
un
pôle
multimodal.
Mais
la
Ville
ne
veut
pas
aménager
un
pôle
multimodal
selon
les
orientations du SDRIF et du PDUIF. Elle ne l’écrit pas ainsi, mais cela transpire à travers toutes ses réponses.
Rien
ne
dit
non
plus
qu’il
faille
bouleverser
ce
quartier
pour
aménager
un
pôle
multimodal.
Seule
l’étude
préliminaire le dira. Et s’il fallait le faire, ce ne pourrait être que dans le cadre d’un PLU.
Par contre, la construction d’immeubles dans ce quartier va le bouleverser.
Page
58
:
réponse
de
la
Ville
à
l’observation
68
qui
concerne
le
quartier
de
la
gare
:
La
ville
a
intégré
des
propositions
issues
des
réflexions
avec
les
habitants
sur
les
circulations
douces
(
élargissement
de
trottoirs
notamment
)
mais
il
faut
bien
comprendre
que
l
’aménagement
de
l’espace
public
à
proprement
parler
ne
relève
pas sauf exception du PLU
Les
propositions
des
habitants
ne
concernaient
pas
des
élargissements
de
trottoirs,
mais
des
tronçons
de
circulations
douces
à
inclure
dans
le
PLU
et
surtout
l’inscription
d’un
réseau
complet
afin
d’obtenir
à
terme
une
continuité des itinéraires piétons et cyclistes, avec les emplacements réservés nécessaires.
Les élargissements de trottoirs sont une réponse qui n’est pas à l’échelle des insuffisances signalées.
L’aménagement
de
l’espace
public
relève
bien
du
PLU
dans
lequel,
on
trouve
le
PADD
(Projet
d’Aménagement
…) et une OAP (Opération d’Aménagement …).
Le
CE,
dans
son
commentaire,
émet
une
critique
:
Préalablement
à
la
révision
du
PLU
une
étude
globale
de
pôle,
sur
le
secteur,
aurait
pu
faire
émerger
des
pistes
d’amélioration
à
intégrer
dans
le
projet
de
PLU,
afin
de
répondre aux enjeux à venir
Page
59,
le
CE
regrette
que
le
plan
de
circulation
ne
soit
étudié
qu’après
la
révision
du
PLU,
alors
qu’il
mettra
surement
en
exergue
des
points
qui
auraient
pu
être
intégrés
dans
le
projet
de
PLU
et
notamment
de
nouveaux emplacements réservés
.
Page 60, en réponse aux observations 6 et 9 qui concernent aussi le quartier de la gare, la Ville écrit : Le fait
que 9 emplacements réservés sur 6 (*) se situent près de la gare prouve que la ville a particulièrement pris en
compte les problématiques propres à ce quartier, contrairement à plusieurs affirmations.
(*) il faut comprendre 6 sur 9. Par coïncidence, les numéros des observations sont également 6 et 9.
La
seule
façon
de
prendre
en
compte
les
problématiques
propres
à
ce
quartier
est
de
réaliser
une
étude
préliminaire
(financée
à
100%
par
le
STIF)
et
non
d’inscrire
au
PLU
quelques
petits
élargissements
de
trottoirs,
pour faire bonne figure et se fabriquer des arguments.
Page
61
,
toujours
en
réponse
aux
observations
6
et
9,
la
Ville
écrit
:
Le
PLU
répond
aux
problèmes
évoqués
par ce contributeur
en limitant la densification de ce quartier, malgré les incitations en sens inverse de l’Etat
.
Les incitations à densifier de l’Etat s’appliquent dans un cercle de 1.000 m de rayon autour des gares.
S’appuyer sur cette incitation de l’état révèle :
•
soit une mauvaise lecture des textes (le SDRIF en l’occurrence),
•
soit
la
volonté
de
vouloir
continuer
sur
la
lancée
du
PLU
2013
et
donc
de
construire
des
immeubles
dans
ce
quartier
«
contraint
»
(ainsi
que
le
qualifie
le
PLU
2016)
au
lieu
de
prévoir
la
création
d’un
véritable
pôle
multimodal.
Page
61
,
en
réponse
à
l’observation
12
demandant
de
réserver
des
emprises
sur
le
terrain
appartenant
à
la
famille
DARDERE
pour
aménager
un
carrefour
à
l’angle
Concy/Leclerc,
la
Ville
écrit
:
La
ville
a
demandé
au
Département
d’étudier
la
faisabilité
d’un
aménagement
du
carrefour.
Les
emprises
nécessaires
peuvent
être
intégrées au PLU approuvé
.
C’est
inexact,
il
faut
une
enquête
publique
pour
intégrer
de
nouvelles
emprises
sur
des
terrains
privés.
C’est
même un des rôles du PLU.
Page
63
,
en
réponse
à
l’observation
3
qui
demande
l’inscription
d’un
réseau
de
chemins
piétonniers
et
de
pistes
cyclables
permettant
de
relier
tous
les
équipements
publics,
la
Ville
écrit
:
La
ville
partage
la
volonté
d’améliorer
les
chemins
piétonniers
et
les
pistes
cyclables.
Toutefois,
la
mise
en
œuvre
de
ce
plan
ne
relève
pas du PLU
. Une étude spécifique
sera lancée au second semestre
.
Il
ne
s’agit
pas
uniquement
d’améliorer,
mais
de
créer
un
réseau
complet
permettant
de
rejoindre
tous
les
équipements publics.
La mise en œuvre de ce plan relève précisément du PLU. C’est même inscrit page 8 du PADD.
Les
programmes
de
travaux
annuels
pourraient
effectivement,
à
eux
seuls,
le
mettre
en
œuvre
s’il
n’y
avait
pas
la
nécessité
d’inscrire
dans
le
PLU
les
emplacements
réservés
à
déterminer
par
l’étude
prévue,
étude
qui,
en février 2017, n’était toujours pas lancée.
Le
CE,
après
avoir
passé
sous
silence
les
5
premières
pages
de
l
’
observation
3
(
l
ettre
du
13
juin
2016
)
qui
en
comportent 6, repousse son commentaire en fin de thème (page 69) :
le commissaire enquêteur pense que le PLU permet de prévoir des emplacements réservés si nécessaire
Il ne prend aucun risque.
Pages
64
à
66,
en
réponse
à
l’observation
8
qui
signale
une
incohérence
entre
le
PADD,
le
RP
et
le
plan
de
zonage, la Ville écrit :
«Les deux plans n’ont pas la même nature :
-
Le plan du PADD indique la trame d’un réseau de circulations douces
-
Le plan de zonage indique les emplacements réservés pour les élargissements de voirie.
Penser
que
la
réalisation
d’itinéraires
doux
nécessite
systématiquement
des
élargissements
de
voirie…
reflète une conception en partie dépassée de cette question
…
La
remarque
du
demandeur
est
d’ailleurs
incohérente
.
En
effet,
il
regrette
d’un
côté
que
la
ville
ait
supprimé
l’emplacement
réservé
du
«
tronçon
1
»
(rue
Deglaire),
dont
la
réalisation
sur
environ
200
m
de
long
,
impliquerait
le
rachat
d’une
douzaine
de
terrains
et
la
démolition
de
plusieurs
bâtiments,
mais
il
juge
irréaliste
l’emplacement
réservé
(maintenu)
du
«
tronçon
3
»
(rue
du
Général
Leclerc),
d’une
longueur
d’une centaine de mètres, qui ne concerne que 6 propriétés et n’implique aucune démolition de bâti.
»
Concernant
la
1ère
phrase
surlignée
en
jaune,
elle
est
exacte.
Les
2
plans
n’ont
pas
la
même
nature,
mais
ils
doivent être cohérents entre eux
, comme tous les éléments composants le PLU. Or, ce n
’
est pas le cas.
Comme
il
parait
difficile
d’imputer
à
la
Ville
et
à
son
service
de
l’urbanisme,
une
méconnaissance
totale
des
règles
les
plus
élémentaires
de
l’urbanisme,
cette
réponse
ne
peut
être
motivée
que
par
la
volonté
de
la
Ville
de se débarrasser d’une observation à laquelle elle ne veut pas apporter de réponse.
Concernant
la
2ème
phrase
surlignée
en
jaune,
elle
est
aussi
exacte
.
Mais
ce
n’était
pas
le
sujet
de
l’observation.
Ensuite,
la
Ville
qualifie
d’incohérente
la
remarque
du
demandeur
au
motif
que,
d’un
côté,
il
regrette
la
suppression d’un emplacement réservé, et que d’un autre côté, il juge irréaliste le maintien d’un autre.
Il s’agissait de 2 avis effectivement différents mais sur 2 emplacements réservés eux-mêmes très différents :
•
Le
premier,
rue
Deglaire,
a
déjà
été
mis
en
application
sur
6
parcelles.
Reste
6
parcelles
à
aligner
(et
non
une
douzaine,
comme
l’écrit
la
Ville.
Deux
bâtiments
seraient
affectés
(et
non
plusieurs).
Suite
à
l’enquête
publique,
la
Ville
a
rétabli
cet
emplacement
réservé
faisant
donc
fi
des
inconvénients
cités
par
elle
et
sensiblement exagérés. S’il était appliqué, il résoudrait les problèmes piétons et cyclistes.
•
Le
second,
rue
du
Général
Leclerc,
existe
depuis
plus
de
20
ans
(sans
doute
30)
dans
les
POS
successifs
ainsi
que
dans
le
PLU
précédent
sans
avoir
jamais
connu
un
début
d’exécution.
Une
description
de
cet
emplacement
réservé
figure
dans
la
page
«
Etat
des
lieux
».
S’il
était
appliqué,
il
résoudrait
les
problémes
piétons, mais pas ceux des cyclistes.
Il
est
dommageable
que
le
CE
n’ait
pas
réagi
sur
le
champ
à
cette
façon
de
répondre
de
la
Ville,
en
reportant
son commentaire en fin de thème.
Par contre, page 154, le CE rejoint l’observation 8 avec cette question :
Qu’est-il prévu pour mettre en place le schéma inscrit au PADD ?
La Ville répond :
Un plan de circulation douce doit être mis à l’étude.
Il n’est donc rien prévu dans ce PLU, ce qui confirme que le PADD et le plan de zonage ne sont pas cohérents
.
Pages
66
et
67
,
en
réponse
aux
observations
6,
9,
35
et
48,
la
Ville
écrit
:
il
sera
proposé
au
conseil
municipal
de réinstaurer l’emplacement réservé de la rue Léon Deglaire.
Ceci était l’objet du
recours gracieux du 3 février 2016
qui n’avait fait l’objet d’aucune réponse.
Pages
67
et
68
,
en
réponse
à
l’observation
51
demandant
un
cheminement
nord-sud
sur
l’emprise
du
parc
du lycée, la Ville répond
:
Le principe de liaison à créer dans le parc du Lycée figure sur le plan de zonage
C’est
exact,
mais
il
s’agit
d’une
liaison
est-ouest
.
Le
CE,
page
69,
écrit
:
en
réponse
à
la
question
51
le
maître
d’ouvrage
confirme
le
principe
de
liaison
à
créer
dans
le
parc
du
Lycée
qui
figure
sur
le
plan
de
zonage
…
Le CE a repoussé une partie de ses commentaires en fin de thème.
Commentaires de fin de thème
(page 69)
:
Le CE pointe le fait que la Ville ne répond pas à 2 questions :
o
La
première,
page
68,
concerne
l’emplacement
réservé
demandé
par
le
maire
fin
2014/
début 2015, pour relier la rue des Prés Montagne de Crèvecoeur à la propriété Rottembourg
o
La seconde, concerne la demande d’une étude préliminaire du pôle multimodal.
Le CE
conclut ce thème des circulations douces ainsi :
Il
aurait
été
souhaitable
que
l’étude
pour
l’élaboration
d’un
schéma
directeur
des
liaisons
douces
soit
préalable à l’arrêt du projet de PLU….
C’est une conclusion a minima qui, de plus, n’a pas été reprise dans ses réserves et recommandations.
Cependant,
le
CE
est
plus
percutant
dans
le
chapitre
dans
lequel
il
formule
ses
observations
et
pose
des
questions.
Questions du commissaire enquêteur
(pages 152 à 156) :
Page
154,
il
écrit
:
Le
PADD
fait
apparaitre
un
schéma
de
liaison
douce
sur
l’ensemble
de
la
commune.
Le
rapport
de
présentation
prévoit
la
création
de
nouvelles
liaisons
mais
ne
fait
pas
apparaitre de façon très précise le schéma
.
La
révision
du
PLU
est
l’occasion
d’inscrire
de
nouveaux
emplacements
réservés
pour
à
terme
permettre la réalisation et la constitution d’un véritable réseau de liaisons douces.
Qu’est-il prévu pour mettre en place le schéma inscrit au PADD ?
La réponse de la Ville est, comme d’habitude, que le plan de circulation doit être mis à l’étude.
Page
155,
(voir
le
lien)
le
CE
pose
les
bonnes
questions
sur
le
quartier
de
la
gare.
La
Ville
répond
qu’elle
a
déjà répondu « plus haut ».
La
page
155
montre
que
la
Ville
ne
veut
rien
faire
sur
le
quartier
de
la
gare,
à
part
construire
des
immeubles,
Cette position de la Ville va à l’encontre des orientations du SDRIF et du PDUIF.
Commentaire du CE sur la réponse de la Ville
(page 156) :
Le
maitre
d’ouvrage
n’apporte
aucune
réponse
à
la
question
de
savoir
si
une
réflexion
globale,
d’évolution du quartier, a été menée à l’occasion de la révision du PLU.
….
Les
questions
liées
à
l’évolution
du
pôle
de
transport,
des
augmentations
de
circulations
automobiles
liées
aux
différents
projets
immobiliers
sur
Montgeron
et
Yerres,
d’élargissements
des
franchissements
ou
création
de
nouveaux
passages
piétons
sous
les
voies
SNCF,
du
devenir
de
la
partie
inondable
de
la
propriété
de
Madame
Dardère,
…auraient
pu
faire
l’objet
d’une
réflexion
poussée ayant des impacts sur le projet de PLU.
Le
CE
est
relativement
conciliant
en
écrivant
«
pu
faire
l’objet
»
au
lieu
de
«
du
faire
l’objet
»,
pour
être
en
phase avec le SDRIF et le PDUIF.
0
0
0
Par
délibération
du
3
novembre
2016,
le
Conseil
municipal
a
approuvé
le
projet
de
PLU
corrigé
suite
aux réserves du CE :
PADD
,
rapport de présentation
,
réglement
,
plan de zonage
Les
mêmes
critiques
formulées
au
sujet
du
PLU
2013
peuvent
être
adressées
au
PLU
2016
mais
avec
une
circonstance
aggravante,
les
documents
supérieurs,
SDRIF
et
PDUIF,
sont
devenus
plus
exigeants,
le
SDRIF
en
mettant
en
orientation
n°1,
le
développement
massif
des
modes
actifs,
et
le
PDUIF,
en
mettant
l’accent
sur
les
pôles multimodaux. Ce qui fait que l’écart entre ce qui devrait être et ce qui est, s’est accru.
Le
PADD
2016
est
également
un
catalogue
de
très
nombreuses
bonnes
intentions
(frisant
souvent
les
généralités)
qui
pourraient
s’appliquer
à
beaucoup
de
villes
en
changeant
les
noms
propres.
Mais
aucun
projet
d’avenir
global
précis comme la création d’un véritable centre-ville autour de la mairie ou d’un véritable pôle multimodal, n’y figure.
Page 8 (extraits) :
Poursuivre
le
développement
des
continuités
cyclables
dans
le
respect
des
caractéristiques
des
espaces
traversés,
en
assurant
une
continuité
entre
la
forêt
de
Sénart,
la
Pelouse,
le
vieux
Montgeron,
la
vallée
de
l’Yerres et la Vallée de la Seine …,
Faciliter
et
rendre
agréable
l’usage
des
modes
doux
(marche
et
vélos)
:
Aménager
et
mailler
le
réseau
communal pour desservir les pôles générateurs de déplacements …,
Garantir
systématiquement
lorsque
cela
est
possible
un
cheminement
suffisamment
large
pour
les
piétons
dans toute la ville.
Améliorer les circulations piétonnes à proximité de la gare …
C’est
pratiquement
le
même
texte
que
dans
le
PADD
2013.
Tout
ceci
est
évidemment
souhaitable,
mais
il
n’y
a
pas
d’application dans la suite du document, ni dans les faits.
Par exemple :
•
concernant
le
3
ème
point
ci-dessus,
la
nouvelle
rue
René
Haby,
derrière
la
médiathèque,
réalisée
par
le
promoteur
France-Pierre,
a
été
réceptionnée
en
l’état,
par
la
Ville,
alors
que
le
trottoir
unique
est
étroit
et
impraticable
quand
les
bacs
à
déchets
sont
sortis,
puis
intégrée
dans
le
domaine
public
communal,
ce
qui
signifie que sa mise aux normes sera à la charge de la Ville et donc des contribuables.
•
concernant
le
4
ème
point,
quelques
élargissements
de
trottoirs
sont
effectivement
prévus,
sans
être
à
l’échelle
des
problèmes
mais
surtout,
sans
vue
d’ensemble,
en
l’absence
d’une
étude
préliminaire
d’un
pôle
multimodal, étude subventionnée à 100% par le STIF.
Par
exemple,
concernant
la
rue
du
Général
Leclerc,
il
est
certes
prévu
page
157
et
page
196
du
RP
2016,
un
élargissement
de
1,5
à
3
m
qui
affecterait
6
propriétés.
Cela
resterait
insuffisant
pour
y
faire
passer
les
bus,
les
cyclistes
et
les
piétons
sachant
que
la
largeur
de
cette
rue
est
de
7
m
dans
sa
partie
la
plus
étroite.
Cet
élargissement
prévu
depuis
plus
de
30
ans
dans
les
POS
successifs
n’a
jamais
été
appliqué
malgré
les
mutations
intervenues et les autorisations d’urbanisme accordées.
En
supposant
même
qu’il
soit
appliqué
et
que
la
largeur
soit
suffisante
pour
tous,
cela
ne
serait
pas
un
itinéraire
confortable, considérant l’intensité du trafic (7.000 véhicules/jour).
Donc,
pour
être
cohérent
avec
le
PADD
(cf.
les
2
citations
de
la
page
13
ci-dessus)
il
aurait
fallu
inscrire
un
tracé
alternatif dans le RP et dans le plan de zonage.
Comme
déjà
signalé,
un
chemin
piéton
reliant
l’avenue
de
la
République
à
la
gare
avait
été
proposé
lors
de
l’élaboration du PLU 2013.
Le rapport de présentation (RP) se borne à constater les insuffisances, comme pour le PLU précédent.
Mais il fait plus.
Après
avoir
rappelé
que
le
PLU
doit
être
compatible
avec
le
SDRIF,
notamment
son
orientation
réglementaire
n°1
« RELIER ET STRUCTURER », il y est écrit :
Page
210
du
RP
:
«
Ce
volet
concerne
les
infrastructures
de
transports.
La
carte
de
destination
générale
des
différentes
parties
du
territoire
indique
le
projet
d’interconnexion
TGV
Sud,
dont
le
tracé
n’est
pas
défini
à
ce
jour
(seul
un
principe
de
liaison
est
indiqué).
Ce
projet,
s’il
se
réalise
un
jour,
pourrait
concerner
le
territoire
communal.
Dans
la
mesure
où
la
réalisation
est
envisagée
à
grande
profondeur,
elle
ne
saurait
avoir
d’impact
sur
l’occupation
des sols au niveau communal
. »
Sans plus.
Manifestement,
le
rédacteur
de
ce
texte
n’a
lu
que
le
titre,
«
Les
infrastructures
de
transport
»,
car,
juste
en
dessous de ce titre, il est écrit :
«
le
réseau
de
transport
francilien
doit
permettre
la
mobilité
quotidienne
des
personnes
fondée
sur
un
développement massif du recours aux transports collectifs et aux modes actifs
».
On est très loin du TGV.
Enfin,
une
continuité
cyclable
majeure,
le
réseau
cyclable
structurant
régional
inscrit
au
PDUIF
2014,
est
totalement
ignorée
par
le
PLU
2016.
Non
seulement
ignorée,
mais
peut-être
compromise
par
la
construction de nouveaux immeubles
.
dernière actualisation : 5 septembre 2018