PDUIF 2014
Le
PDUIF
2000
approuvé
en
décembre
2000
insiste
déjà
sur
développement
des
modes de déplacements doux aux dépens des voitures :
Page
11
:
«
il
convient
d’aménager
les
cheminements
piétons
pour
garantir
aux
habitants
la
sécurité
et
le
confort
ainsi
que
pour
faciliter
l’accès
aux
stations
de
transports collectifs
»
Page
15
:
«
Les
collectivités
devront
alors
prendre
en
compte
dans
une
réflexion
globale tous les usagers de l’espace public, en particulier les piétons et les cyclistes
»
Page
16
:
«
Pour
rendre
plus
attractive
la
pratique
de
la
marche
ou
du
vélo,
il
est
également
indispensable
de
renforcer
la
sécurité
.
…
»
«
il
faut
faciliter
la
convergence des cheminements piétons et des itinéraires cyclables vers les gares
»
Page
27
:
«
Une
augmentation
de
10%
de
la
part
de
la
marche
pour
les
déplacements
domicile
–
école
et
pour
les
déplacements
inférieurs
à
1
km
»
en
5
ans, c’est-à-dire avant 2005/2006.
Page
28
:
«
les
cheminements
piétons
seront
aménagés
pour
offrir
aux
habitants,
à
l’échelle
du
quartier,
des
déplacements
sûrs
et
confortables,
et
permettant
un
accès
facilité aux stations de transport collectif
»
Page
32
:
«
Les
rabattements
sur
les
gares,
à
pied,
en
deux
roues,
en
autobus
et
en
voiture,
devront
être
facilités
et
sécurisés
pour
toutes
les
catégories
de
clients
(en
particulier
les
personnes
à
mobilité
réduite).
La
priorité
devra
être
donnée
dans
la
gestion des espaces, à l’accès des piétons, des cyclistes et des autobus.
»
Le
PDUIF
2014
(
www.pduif.fr
)
approuvé
par
délibération
du
conseil
régional
n°
CR
36-14
du
19
juin
2014 confirme et développe ces orientations.
Le PDUIF est un document de plusieurs centaines de pages. Pour l’appréhender, 3 possibilités :
www.pduif.fr
; la page d’accueil sur laquelle on peut le télécharger, comporte beaucoup d’autres liens intéressants,
plaquette
de 16 pages résumant les éléments clés,
résumé ci-après (uniquement sous l’angle des sujets traités ici).
Les extraits du PDUIF sont en italiques.
PAGE 23 DU PDUIF :
L’enjeu
pour
un
équilibre
durable
entre
besoins
de
mobilité
et
protection
de
l’environnement
et
de
la
santé
L’équilibre
durable
entre
les
besoins
de
mobilité
et
la
protection
de
la
santé
et
de
l’environnement
est
loin
d’être
atteint
aujourd’hui.
Les
évolutions
prévisibles
d’ici
à
2020
confirment
la
nécessité
d’une
politique
de
transport
forte
qui
affirme
la
nécessité
de
changer
non
seulement
les
conditions
de
déplacement, mais également les comportements tant des institutions que des citoyens.
Des objectifs ambitieux pour une mobilité durable :
Les
actions
à
mettre
en
œuvre
au
cours
des
dix
prochaines
années
ont
pour
ambition
de
faire
évoluer
l’usage
des
modes
alternatifs
à
la
voiture
dans
une
forte
proportion.
On
vise
ainsi,
dans
un
contexte
de
croissance globale des déplacements estimée à 7% :
· Une croissance de 20% des déplacements en transports collectifs
· Une croissance de 10% des déplacements en modes actifs (marche et vélo)
· Une diminution de 2% des déplacements en voiture et deux-roues motorisés.
Pour atteindre ces objectifs, neuf défis sont à relever
:
·
Défi 1 : construire une ville plus favorable à l’usage des transports collectifs, de la marche et du vélo
· Défi 2 : rendre les transports collectifs plus attractifs
· Défi 3 : redonner de l’importance à la marche dans la chaine de déplacements
· Défi 4 : donner un nouveau souffle à la pratique du vélo
· Défi 5 : agir sur les conditions d’usage des modes individuels motorisés
· Défi 6 : rendre accessible l’ensemble de la chaine de déplacements
·
Défi
7
:
rationaliser
l’organisation
des
flux
de
marchandises
et
favoriser
le
transport
par
fret
ferroviaire et par voie d’eau
·
Défi
8
:
construire
un
système
de
gouvernance
responsabilisant
les
acteurs
pour
la
mise
en
œuvre
du
PDUIF
· Défi 9 : faire des Franciliens des acteurs responsables de leurs déplacements
Ensuite, le PDUIF décrit les actions à mettre en œuvre pour relever ces défis
.
Ne
seront
citées
ici
que
les
actions
qui
sont
à
mettre
en
œuvre
par
la
commune,
essentiellement
au
moyen
du
Plan
Local
d’Urbanisme
(PLU),
mais
aussi
au
moyen
des
travaux
annuels
et
pluriannuels
de
voirie
et
au
moyen
de la règlementation.
Ces
actions
ne
sont
à
ce
jour
pas
ou
très
peu
prises
en
compte
par
la
commune.
C’est
un
défi
de
convaincre
les
décideurs locaux de les mettre en œuvre, bien qu’étant d’ordre public.
Avant
d’énumérer
ces
actions,
il
est
utile
de
citer
2
orientations
majeures
du
PDUIF,
orientations
qui
sous-
tendent l’ensemble des actions :
•
Le partage multimodal de la voirie
(pages 74 et 75)
•
La
modification des conditions d’usage des modes individuels motorisés
(
pages 137 à 141)
Action
1.1
Agir
à
l’échelle
locale
pour
une
ville
plus
favorable
à
l’usage
des
modes
alternatifs
à
la
voiture
(page 70)
Et plus particulièrement, aménager les quartiers de gare pour :
·
Permettre
l’installation
des
équipements
nécessaires
pour
assurer
l’intermodalité
dans
de
bonnes
conditions (gare routière, parc relais, arrêts de bus, stationnement vélo)
·
Faciliter
les
cheminements
à
pied
et
à
vélo
pour
accéder
au
pôle
et
faciliter
l’accès
en
bus
grâce
à
une
voirie adaptée, en particulier dans un rayon de 1.000 m autour des pôles
Action 2.5 Aménager des pôles d’échanges multimodaux de qualité
Le
PDUIF
classe
les
gares
en
3
catégories.
Montgeron-Crosne
est
dans
la
catégorie
des
pôles
de
desserte
des secteurs denses (pages 110 et 252). Il s’agit de gares pour lesquelles :
· l’accès se fait à plus de 75% en bus, à pied et à vélo,
· le trafic est supérieur à 2.500 voyageurs/jour.
Toutes
les
gares
devront
être
mises
aux
standards de qualité requis d’ici 2020.
La
SNCF
a
prévu
en
2020
de
rehausser
les
quais
de
la
gare
de
Montgeron
Crosne
de
plusieurs
dizaines
de
centimètres
pour
les
mettre
au
niveau
du
plancher
des
rames et permettre ainsi l’accès aux PMR.
Le
PDUIF
2014
prévoit
que
les
projets
de
pôle
devront
être
réalisés
en
5
ans
dont
2
ans
d’études
préliminaires
(prises
en
charge
à
100%
par
le
STIF)
et
3
ans
d’études
d’exécution
et
de
travaux
(subventionnés à 75% minimum).
La
Ville
de
Montgeron
n’a
pas
lancé
cette
étude
préliminaire
en
2014
au
moment
où
elle décidait de réviser le PLU. Fin 2016, elle n’était toujours pas lancée.
Les
gares
routières,
les
parcs
relais
et
les
parcs
vélos
doivent
être
réalisés
selon
les
schémas
directeurs
adoptés par le STIF.
Action 3 / 4.1 Pacifier la voirie pour redonner la priorité aux modes actifs
Le PDUIF vise :
·
à
limiter
à
30
km/h
la
vitesse
en
zone
urbaine
et
permettre
ainsi
la
cohabitation
entre
les
vélos
et
les
autres véhicules,
· à généraliser les zones de rencontre, en particulier autour des gares et des établissements scolaires
Action 3 / 4.2 Résorber les principales coupures urbaines
Sur
les
itinéraires
piétons
et
cyclistes,
il
existe
des
discontinuités
et
des
difficultés
ponctuelles
qui
engendrent
l’insécurité.
En
Ile
de
France,
les
100
plus
importantes
ont
été
identifiées
et
numérotées.
Elles sont à résorber avant 2020
Sur
le
territoire
de
la
nouvelle
agglomération
Val
d’Yerres
Val
de
Seine,
il
en
existe
une
seule,
la
n°
75
qui
se
situe
à
Montgeron
au
niveau
de
la
gare
et
du
passage
sous
les
voies
ferrées,
en
bas
de
la
rue
du
Général Leclerc.
Le
passage
sous
le
pont
est,
en
fait
impraticable
par
les
cyclistes
et
par
les
familles
avec
poussette
qui
veulent rejoindre la promenade le long de l’Yerres (appelée le « fil vert ») depuis le centre-ville.
Action 3.1 Aménager la rue pour le piéton
Il n’est pas possible de dire mieux que le PDUIF, page 130 :
1
.
Assurer la continuité et la qualité des aménagements des itinéraires piétons
L’aménagement
des
itinéraires
piétons
doit
prendre
en
compte
les
trottoirs,
les
traversées
de
chaussées
et
de
carrefours
et,
de
manière
générale,
l’ensemble
de
l’espace
public.
Plus
particulièrement,
il
s’agit
de :
•
s’assurer
que
les
trottoirs
sont
praticables
et
adaptés
aux
flux
piétons
qu’ils
accueillent,
en
particulier
en rendant complètement accessible aux personnes à mobilité réduite les cheminements les plus usuels
• créer des trottoirs lorsque cela est nécessaire
• résorber les coupures urbaines au plan local, en complément des coupures principales identifiées
•
protéger
les
trottoirs
des
occupations
abusives
par
l’établissement
et
le
respect
de
la
réglementation
(règle
d’occupation
commerciale
des
trottoirs,
règlement
de
stationnement,
règlement
de
collecte
des
ordures ménagères)
•
favoriser
la
visibilité
du
piéton
aux
abords
des
traversées
(interdire
les
places
de
livraison,
favoriser
le
stationnement vélo)
• optimiser les plans de feux pour favoriser les traversées piétonnes de chaussées et de carrefours
•
assurer
la
qualité,
le
confort
des
aménagements
et
une
homogénéité
des
matériaux
et
du
mobilier
à
l’échelle d’un quartier
• privilégier les itinéraires les plus courts, les plus directs et les plus sûrs
• assurer la maintenance et l’entretien de l’espace public (propreté, revêtement, éclairage).
Ces aménagements devront être réalisés en priorité sur les itinéraires les plus usuels :
•
les
itinéraires
entre
les
quartiers
résidentiels
denses
et
les
centres
urbains,
les
principaux
établissements recevant du public (ERP de catégories 1 à 3) et les parcs et jardins
•
les
itinéraires
d’accès
aux
arrêts
de
transports
collectifs
(en
particulier
les
grands
pôles
de
correspondance
et
les
pôles
de
desserte
des
secteurs
denses,
les
points
d’arrêt
des
lignes
de
tramway,
T
Zen et Mobilien).
Chacun pourra constater à la lecture de cette liste, qu’il y aencore beaucoup à faire à Montgeron.
2.
Mettre en place de l’information et du jalonnement pour le piéton
Le long des itinéraires les plus usuels :
• déployer un jalonnement spécifique pour le piéton
•
afficher
des
plans
qui
informent
le
piéton
sur
les
itinéraires
privilégiés,
les
principaux
lieux
remarquables
(équipements
publics,
pôles
de
transports
collectifs,
parcs
et
jardins)
et
les
temps
de
parcours à pied
•
dans
les
pôles
de
transports
collectifs,
afficher
des
plans
de
ville
informant
sur
les
itinéraires
les
plus
usuels et les temps de parcours à pied depuis le pôle
• intégrer ces informations sur les supports Internet locaux et dans les systèmes d’information multi
3.
Sensibiliser le grand public à la pratique de la marche
• Communiquer sur les atouts de la marche (santé, environnement, budget déplacement, lien social…)
•Créer
des
événements
pour
promouvoir
la
marche
(aménagements
temporaires,
journées
à
thème,
inaugurations,
évènements
commerciaux,
fermetures
temporaires
de
voies
au
bénéfice
des
piétons
et
cyclistes.)
Les
trottoirs
à
Montgeron
sont
loin
_
très
loin
_
de
cette
situation
idyllique.
Cela
peut
se
comprendre
pour
des
voiries
datant
du
début
du
siècle
passé
à
une
époque
où
Montgeron
comptait
moins
de
2.000
habitants.
Mais
des
trottoirs
et
des
carrefours
récemment
aménagés
ne
répondent
pas
aux
normes
les
plus
élémentaires, comme la largeur minimum. Par exemple :
·
Le
carrefour
rue
Aristide
Briand
/
avenue
de
la
Vénerie
(*)
qui
est
un
exemple
de
ce
qu’il
ne
faut
pas
faire,
infranchissable
pour
les
piétons
qui
se
rendent
au
super
marché
voisin
avec
un
chariot
à
provisions
et caricatural en ce qui concerne les bandes podotactiles pour les personnes malvoyantes,
·
La
rue
René
HABY
(derrière
la
médiathèque)
réalisée
par
le
promoteur
des
immeubles
et
récemment
réceptionnée.
(*) ce carrefour a été refait à la fin du 2
ème
semestre 2017 à la suite de la rénovation de l’avenue de la Vénerie. Le tracé
des voies qui avait été conçu uniquement pour la circulation automobile sans tenir aucun compte des circulations
cyclistes et piétons a été refait à l’identique. La traversée piétons du carrefour a été améliorée à la marge et les bandes
podotactiles qui avaient été implantées de façon ridicule ont été supprimées.
Action 4.1 Rendre la voirie cyclable
1.
Mettre en place un réseau régional structurant d’itinéraires cyclables
Le
réseau
régional
structurant
vise
à
couvrir
le
territoire
de
l’Île-de-France
par
un
ensemble
d’itinéraires
cyclables
maillés
se
resserrant
sur
l’agglomération
centrale.
Le
réseau
régional
s’appuie
en
grande
partie
sur
les
itinéraires
définis
par
les
Schémas
Départementaux
d’Itinéraires
Cyclables
établis par les départements franciliens (*).
En 2010, ce réseau comporte déjà environ 900 km de voirie cyclable aménagée.
Il comporte des aménagements de types :
•
Véloroutes
et
voies
vertes
:
voies
de
communication
autonomes
réservées
aux
déplacements
non
motorisés jalonnées et sécurisées sur de longues ou de moyennes distances
• Pistes cyclables.
• Bandes cyclables.
• Couloirs de bus ouverts aux vélos.
• Zones apaisées, dans lesquelles la vitesse est limitée à moins de 30 km/h.
Ce
réseau
doit
faire
l’objet
d’un
jalonnement
homogène,
répondant
aux
normes
nationales
en
matière
de jalonnement directionnel.
(*) Voici ce que dit le PLU approuvé en 2016 à ce sujet :
La
commune
est
ainsi
concernée
par
l’itinéraire
n°25
«
de
Savigny-sur
Orge
aux
Val
d’Yerres
»
qui
longe
la
partie
nord
du
massif
de
Sénart
entre
Savigny-sur-Orge
et
le
Val
d’Yerres.
A
Montgeron,
cet
itinéraire
emprunte
le
réseau
départemental
:
Avenue
du
Général
de
Gaulle,
rue
René
Cassin,
Avenue
de
la
République,
rue
du
Général
Leclerc,
Avenue du Maréchal Foch.
A
part
l’avenue
du
Général
de
Gaulle,
aucune
de
ces
voies
ne
peut
accueillir
les
cyclistes.
La
rue
du
Général
Leclerc
(départementale
avec
7.000
véhicules/jour),
dans
sa
partie
la
plus
étroite,
entre
la
résidence
Sellier-Leclerc
et
les
immeubles
de
la
gare
ne
permet
déjà
pas
à
2
bus
de
se
croiser
(le
bus
montant doit mordre sur le trottoir).
Un
emplacement
réservé
pour
élargissement
de
ce
tronçon
étroit
de
la
rue,
existe
depuis
plus
de
30
ans
dans
les
POS
et
PLU
successifs.
Il
s’agit
de
la
bande
hachurée
sur
l’extrait
de
cadastre
ci-dessous
qui
figure dans le PLU 2016 qui prévoit un élargissement de 1,5 à 3 m.
Il
n’a
jamais
été
appliqué,
depuis
plus
de
30
ans
donc.
Il
est
de
toute
façon
très
insuffisant,
car
si
l’on
compte
6
m
pour
les
véhicules,
2m
pour
un
des
2
trottoirs,
1,5m
pour
l’autre
et
3
m
pour
la
piste
cyclable,
on
arrive
à
une
largeur
totale
de
12,5m
qui
est
la
largeur
du
haut
de
la
rue
qui
a
été
élargie
au
moment
de
la
construction
des
immeubles
de
la
Saussaie
et
de
Sellier-Leclerc.
Cette
largeur
tombe
à
7m
environ au niveau du rétrécissement.
Il
faut
donc
trouver
un
tracé
alternatif,
ce
qui
n’a
pas
été
fait
jusqu’à
présent
et
les
constructions
d’immeubles à venir risquent de condamner toute possibilité.
Le
PDUIF
a
pour
objectif
d’achever
la
totalité
du
réseau
cyclable
structurant
de
la
région
Ile
de
France
en
2020
(environ
5.000
km).
Fin
2022,
il
est
très
loin
d’être
atteint,
car
en
considérant
seulement
le
territoire
de
Montgeron,
les
obstacles
sont
nombreux,
comme
le
montre
l’extrait
ci-après
de
la
carte
du
réseau
en
2010,
mais sans évolution significative depuis.
N.B. : La partie de l’avenue de la République en violet a été rénovée en 2021/2022 mais le réseau
cyclable emprunte soit la chaussée, soit le trottoir.
Légende
En vert, véloroute le long de la Seine
En orange, réseau cyclable structurant en 2010
En
violet,
réseau
cyclable
structurant
restant
à
réaliser
Ce
réseau,
venant
de
Villeneuve,
emprunte
l’avenue
Jean
Jaurès
où
une
piste
cyclable
double
sens
existe,
puis
l’avenue
de
la
République,
très
étroite,
jusqu’à
la
médiathèque
(carrefour
Mendès
France).
Ce dernier tronçon est en violet sur la carte ci-dessus.
Sauf
à
élargir
ce
tronçon
d’avenue
à
la
façon
haussmannienne,
il
faut
trouver
des
tracés
alternatifs,
par
exemple
en
rejoignant
le
chemin
noir
par
la
rue
Morin
ou
mieux
par
une
piste
à
créer
le
long
du
talus
du
chemin
de
fer,
prenant
naissance
derrière
l’immeuble
en
projet
de
la
rue
du
Gué
et
rejoignant
alors
le
chemin Noir.
Ce tracé avait été proposé à la ville avant l’arrêt du PLU 2016, mais elle n’a pas cru devoir le retenir.
Ensuite, il emprunte :
· vers le sud-ouest, la rue des Bois (en violet) puis « La Pelouse » (en orange)
·
vers
le
nord-est,
la
rue
des
Prés
Montagne
de
Crèvecœur
(en
violet
alors
qu’elle
devrait
être
en
orange),
le
chemin
Noir
(en
orange),
puis
la
partie
de
la
rue
Deglaire
longeant
les
voies
ferrées
(en
violet) qui vient d’être refaite malheureusement sans piste cyclable.
Ensuite,
le
réseau
emprunte
la
place
Piette,
la
rue
du
Général
Leclerc
et
rejoint
la
gare
de
Yerres
via
la
rue
de
Concy
après
le
passage
sous
les
voies
SNCF,
pratiquement
infranchissable
par
les
cyclistes
(voir
action
3
/
4.2)
comme
le
montre la photo ci-contre.
2.
Rendre la voirie urbaine cyclable à l’échelle locale
Il s’agit de réaliser des aménagements vélo selon les principes suivants :
•
relier
les
itinéraires
cyclables
du
réseau
régional
structurant
aux
centres-villes,
pôles
de
transports
collectifs,
équipements
publics
et
établissements
d’enseignement,
pôles
d’emploi
et
de
commerces,
et
espaces de loisirs
•
réaliser
des
aménagements
cyclables
dans
un
rayon
de
3
km
puis
de
5
km
des
centres-villes,
pôles
de
transports
collectifs,
équipements
publics
et
établissements
d’enseignement,
pôles
d’emploi
et
de
commerces, espaces de loisirs et principaux établissements recevant du public (ERP de catégories 1 à 3)
•
jalonner
les
itinéraires
structurants,
les
équipements,
les
gares
desservis par le réseau ainsi constitué.
Dans
les
territoires
périurbains,
le
réseau
régional
structurant
pourra
être
complété
pour
assurer
la
desserte
de
zones
d’activités
ou de centres commerciaux.
Action 4.2 Favoriser le stationnement des vélos
1.
Mettre
en
place
des
dispositifs
de
stationnement
vélo
dans
les
pôles d’échanges
Tous
les
pôles
d’échanges
multimodaux
franciliens
doivent
être
équipés
de
dispositifs
de
stationnement
vélo.
Les
équipements
installés
seront
fonction
des
caractéristiques
locales
et
de
la
typologie des pôles.
Ensuite,
le
PLU
édicte
un
certain
nombre
de
normes
et
de
recommandations
tant
dans
l’espace
public
que dans l’espace privé
2.
Réservez de l’espace pour le stationnement des vélos sur l’espace public
Sur
le
domaine
public,
une
partie
des
places
de
stationnement
sera
réservée
au
stationnement
des
vélos
dans les zones urbaines et …. dans un rayon de 800 m autour des pôles d’échanges multimodaux.
Les
places
réservées
pour
les
vélos
seront
implantées
de
préférence
à
proximité
des
réseaux
de
transports
en
commun
et
des
équipements.
Il
convient
par
ailleurs
de
privilégier
pour
les
vélos
les
places
de
stationnement
sur
la
chaussée
situés
aux
abords
des
carrefours,
les
vélos
ne
constituant
pas
une obstruction visuelle
.
Montgeron,
situé
dans
l’agglomération
centrale,
doit
réserver
1
place
de
stationnement
sur
50,
au
bénéfice des vélos, sachant qu’une place peut accueillir 4 à 5 vélos.
3.
Prévoir un espace dédié au stationnement vélo dans les constructions nouvelles
Suit
une
longue
liste
de
normes
minimales
et
recommandations
à
intégrer
dans
l’article
12
du
règlement
des PLU. Se reporter au PDUIF pour les consulter. Par exemple :
·
l’espace nécessaire au stationnement des vélos doit être clos et couvert,
· les vélos doivent pouvoir être rangés sans difficulté et pouvoir être cadenassés par le cadre et la roue,
· l’usage du local doit être strictement limité aux vélos.
4.
Favoriser le stationnement des vélos à assistance électrique
Concernant
le
vélo
à
assistance
électrique
(VAE),
l’existence
d’une
offre
grand
public
constitue
un
atout
supplémentaire
pour
promouvoir
le
déplacement
à
vélo,
à
condition
toutefois
de
pouvoir
proposer
des
stationnements
vélos
sécurisés,
compte
tenu
du
coût
d’achat
des
VAE
supérieur
à
celui
d’un
vélo
standard.
Action 4.3 Favoriser et promouvoir la pratique du vélo auprès de tous les publics
Ici, le PLU pousse la démarche « vélo » jusqu’au bout. Ne seront cités que les têtes de paragraphes :
1.
Communiquer
sur
les
aspects
positifs
de
la
pratique
du
vélo
en
milieu
urbain
et
sensibiliser
aux
contraintes qui y sont liées
Diffuser largement, auprès du grand public, un guide du cycliste urbain
Sensibiliser, inciter et former à la pratique du vélo dans le cadre scolaire
Informer
le
grand
public
sur
les
bénéfices
et
les
risques,
pour
la
santé,
de
la
pratique
du
vélo
en
Île-de
France.
Communiquer sur les aménagements cyclables réalisés
2. Développer les écoles de vélo pour adultes
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